par Alexandre D’Astous
Membre du Centre québécois de recherche et de développement de l’aluminium (CQRDA), SERDEX International accompagne de nombreuses entreprises du Saguenay-Lac-Saint-Jean dans leurs projets d’exportation, dont notamment, plusieurs joueurs de l’industrie de l’aluminium.
Établi à Alma depuis 1997, SERDEX International est un organisme régional de promotion des exportations (ORPEX). Il existe 20 organismes du même genre au Québec qui ont tous le même mandat, celui d’accompagner les entreprises de leur territoire sur les marchés d’exportation.
Le rôle de SERDEX International est d’aider les entreprises à définir les meilleures stratégies à mettre en place pour développer les projets. « Nous avons une démarche d’accompagnement structurée qui nous permet de faire cheminer l’entreprise à travers tout le processus de préparation à l’exportation. Cela nous permet de définir avec eux des plans d’exportation et de commercialisation. Nous apportons un regard externe bénéfique aux entreprises », explique la directrice générale de SERDEX International, Nadine Brassard, qui est aussi présidente de Commerce international Québec.
« Cela fait plus de 25 ans que nous avons pour mission de soutenir, accompagner et outiller les PME manufacturières et de services à valeur ajoutée de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean à développer les marchés hors Québec et hors Canada ».
Un diagnostic pour commencer
« Une des premières étapes lorsque SERDEX commence à travailler avec une entreprise, c’est de faire un diagnostic à l’exportation, ce qui permet d’avoir une vue globale de la PME afin de mieux définir les prochaines actions à mettre en place pour aller sur les marchés extérieurs. Ensuite, il faut prendre connaissance des marchés et des clients potentiels, puis aller valider ces marchés. Si c’est positif, on va planifier et définir les axes stratégiques et élaborer un plan d’action clair et crédible », poursuit la directrice générale de l’organisation.
L’objectif ultime est de trouver le meilleur marché pour le produit ou le service, notamment en évaluant à quel endroit la clientèle cible est la plus concentrée afin de maximiser les efforts de commercialisation. « On prend le plan d’affaires de l’entreprise et on l’adapte à l’international », précise Nadine Brassard.
La directrice générale de SERDEX estime qu’il faut de 18 à 24 mois avant qu’une entreprise commence à avoir des retombées avec un produit exporté à l’international.
Un joueur important dans la région
Pour SERDEX International, il y a de nombreux avantages à être membre du CQRDA. « C’est un joueur important qui est impliqué avec plusieurs entreprises que nous accompagnons dans la région. C’est intéressant de pouvoir agir en complémentarité avec les actions du CQRDA. Nous travaillons beaucoup avec des PME à valeur ajoutée, avec des produits innovants, ce qui nécessite la participation du CQRDA pour permettre d’aller plus loin. Pour nous, c’était un incontournable d’être membre du CQRDA », souligne Mme Brassard.
SERDEX travaille depuis ses tout débuts avec des entreprises du secteur de l’aluminium. « Cela a toujours été une industrie très présente et au cœur de nos activités. Nous avons développé une expertise dans ce secteur qui nous permet d’avoir accès à des informations sur les marchés plus facilement », note la directrice.
Toutes les entreprises dans le secteur de l’aluminium qui sont membres du CQRDA ont accès à un ORPEX sur leur territoire. Elles n’ont qu’à se rendre sur le site Internet de Commerce international Québec pour le découvrir.
Des préoccupations environnementales
Les clients à l’international sont de plus en plus préoccupés par les questions environnementales et les produits écoresponsables. L’amélioration de la productivité des usines dans l’aluminium sur le plan environnemental est exigée.
« On parle de recyclage et d’utilisation de l’aluminium à d’autres fins pour la confection de produits qui n’étaient pas traditionnellement fabriqués en aluminium. Notre rôle est de développer des stratégies avec les entreprises pour mettre de l’avant les propriétés de l’aluminium dans la promotion de leurs produits ».
Mme Brassard estime que les entreprises de transformation de l’aluminium au Québec doivent mettre de l’avant les avantages qu’elles ont d’utiliser une énergie plus verte comme l’hydroélectricité, sans oublier toutes les autres actions qu’elles posent en matière de pratiques ESG.
Un projet en cours avec la Société de la Vallée de l’Aluminium
L’entreprise d’Alma travaille actuellement sur un projet en collaboration avec la Société de la Vallée de l’aluminium qui est piloté par le Créneau d’Excellence, intitulé HTAG360 ALUMINIUM, lancée et annoncée en février dernier.
« C’est un projet lié à la commercialisation numérique et à la présence en ligne pour faire de la sollicitation, avoir une meilleure visibilité et générer davantage de retombées. Avec le numérique, nous avons une vision mondiale. Ça nous permet de rejoindre les bonnes clientèles et de mettre en place des stratégies numériques efficaces pour rejoindre les clients. C’est une nouvelle initiative qui vient tout juste d’être lancée. Les entreprises vont pouvoir bénéficier d’un accompagnement avec une prise en charge complète pour la mise en place de leurs stratégies de commercialisation numérique. Tout cela dans un objectif de diversification des marchés ».
C’est une initiative qui s’inspire d’un projet mis en place dans l’industrie métallurgique et qui a donné d’excellents résultats. HTAG360 ALUMINIUM a été adapté au secteur de l’aluminium et bonifié, avec le soutien de tous les partenaires afin d’offrir aux entreprises inscrites au programme des outils stratégiques de commercialisation efficaces et efficientes.