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par Alexandre d’Astous

Afin de clarifier son offre de service auprès de sa clientèle, l’entreprise saguenéenne A3 Surfaces, spécialisée dans les traitements d’anodisation pour l’aluminium, se dote d’une nouvelle division du nom d’A2 Surfaces.

« Ce n’est pas un ajout de service, mais une meilleure façon de présenter notre offre de services. Les gens nous identifiaient surtout aux traitements antimicrobiens de l’aluminium. Mais notre expertise se concentre sur les traitements de surface pour l’aluminium, pas seulement antimicrobiens. Ce qui veut dire que nous offrons aussi de l’anodisation de type 2 (claire) dont la couche anodique peut aller de 5 à 25 microns d’épaisseur, et de type 3 (dure) dont la couche anodique, quant à elle, peut dépasser les 100 microns d’épaisseur », explique la directrice générale de l’entreprise A3 Surfaces, Myriam Auclair-Gilbert.

Les installations de l’entreprise à Saguenay. (Photo courtoisie)

« Ces deux façons d’anodiser sont offertes colorées en noir ou dans leur aspect original. En dernier lieu, nous offrons également une anodisation noire pour le noir optique. Plusieurs de nos clients n’étaient pas au courant que nous faisions du traitement de surface à l’anodisation sulfurique pour l’aluminium, sans l’effet antimicrobien autodésinfectant. C’est pourquoi nous avons décidé d’ajouter une nouvelle division A2 Surfaces, qui possède maintenant sa propre page Web www.a2surfaces.com, pour mieux informer notre clientèle sur l’ensemble de nos services », poursuit Mme Auclair-Gilbert.

Mieux cibler les besoins

A2Surfaces.com devient donc la nouvelle destination pour des projets d’anodisation dure, standard ou colorée noire; claire, standard ou colorée noire, et le noir optique. « Avec notre nouvelle division, nous sommes en mesure de mieux cibler les besoins de nos différentes clientèles, que ce soit celles du domaine de l’aluminium anodisé antimicrobien (A.A.A) qui comprend des firmes d’architectes et de maîtres d’œuvre, des hôpitaux et des centres de soins de santé, et d’autres instances du domaine des transports et du commerce de détail, et celles de l’aluminium anodisé (A.A) qui comprend les industries de l’aérospatiale, de l’automobile, de la défense et tant d’autres qui travaillent avec des équipements dont les pièces doivent être résistantes à l’usure générale comme mécanique et à différents types de corrosion.

C’est là que repose la logique derrière le nom A3 Surfaces, d’où les appellations A3 et A2 Surfaces, pour cette nouvelle division.

Anodisations

Mais leur expertise ne s’arrête pas là : « nous faisons aussi des anodisations destinées au domaine du Lidar et de l’optique-photonique avec notre procédé Black-Al dont le fini de la surface est d’un noir velouté ultra-profond. C’est vraiment noir! Cela aussi n’était pas très connu puisque le domaine de l’optique-photonique est relativement nouveau et qu’il n’y a rien de comparable à ce que nous offrons sur le marché, en termes de durabilité de conservation des propriétés de la surface de nos pièces anodisées. Nos pièces sont utilisées dans des systèmes complexes servant à éliminer la pollution visuelle et la réflexion de la lumière de cellules lumineuses ou d’applications laser », ajoute Mme Auclair-Gilbert.

Un fini procédé Black-Al, à gauche, et un fini procédé anodisation dure colorée noire, à droite. (Photo courtoisie)

La directrice générale assure que les procédés automatisés développés par son équipe garantissent une constance et une stabilité dans les revêtements de surface. « Nous avions mis beaucoup d’efforts pour faire notre place dans le domaine des traitements antimicrobiens au détriment de nos traitements d’anodisation qui passaient un peu dans l’ombre. Notre nouvelle usine inaugurée en 2021 nous a permis de développer encore plus ce secteur puisque nous avons maintenant accès à une plus grande chaîne, ce qui nous permet de traiter des pièces plus grandes que ce que nous pouvions faire auparavant ».

Un échantillon Black-Al 1. (Photo courtoisie)

L’usine inaugurée en 2021 possède une chaîne d’anodisation automatisée à la fine pointe de la technologie, dans laquelle A3 Surfaces fait de l’anodisation dure, une façon intéressante de se démarquer de la concurrence, car des bassins de cette taille ne servent généralement qu’à l’anodisation claire. Ses bassins ont une dimension de 15’ de long X 5’ de haut X 3’ de large et peuvent traiter d’imposantes pièces en aluminium. La chaîne d’anodisation compte 21 bassins de traitement de surface, dont un permettant la coloration noire.

Une équipe de professionnels et d’innovateurs

A3 Surfaces compte une quinzaine de professionnels spécialisés dans les technologies appliquées. Active depuis 2015, l’entreprise a développé une technologie unique au monde appelée UmanProtek ayant pour but de limiter et même d’éliminer les risques de contamination croisée des maladies bactériennes ou virales. Le traitement est commercialisé en Europe, et en instance d’homologation au Canada et aux États-Unis.

La directrice signale que c’est parce que les opérations vont bien dans le domaine des produits antibactériens qu’A3 Surfaces peut maintenant mettre des efforts pour développer le marché de l’anodisation des pièces d’aluminium.